dimanche 11 juillet 2010

Frustrée, moi ? Jamais...

Avez-vous déjà eu une passion qui avec le temps et les changements dans votre vie sont devenus plus une obligation qu'un plaisir ? Si oui, vous savez de quoi je parle.

Ma passion: la cuisine
Depuis toute petite, j'aime faire la cuisine. C'est ma grand-mère qui m'a initié à ça et qui m'a donné le goût de préparer des choses que j'aime pour des gens que j'aime. Elle m'a même offert mon premier livre de cuisine auquel de nombreux autres sont venus se rajouter au fil des années. J'aimais tout ce qui se rapportait à la cuisine, de l'histoire de la nourriture à l'expérimentation de nouvelles recettes !

Et puis, graduellement, cet amour s'est mué en corvée... Et oui, au fil des ans j'ai fondé une famille, avec des enfants qui n'aiment pas souvent ce qu'on leur sert et surtout refusent d'y goûter (mon Dieu que c'est décourageant, et je ne vous ai pas dit que mon conjoint est végétarien ?...). D'autre part, j'ai voulu me mettre au régime, et j'ai commencé à lire plein de livres qui se contredisaient sur ce qu'on devait ou non manger... Bref, j'avais perdu le plaisir de faire la cuisine et je m'en désolais.

La révélation
J'ai lu dernièrement le livre Drive de Daniel Pink qui explique ce qu'est la bonne motivation. Elle n'est pas tributaire de récompenses extérieures (monétaires ou non). C'est une motivation interne qui repose sur 3 paramètres:
  • l'autonomie (de la tâche à faire, du timing pour le faire, de l'équipe avec qui ont la fait et la technique ou comment effectuer la tâche)
  • la maîtrise ou plutôt cette recherche de la maîtrise de son sujet, pour atteindre un état de bien être (le flux)
  • le sens, l'utilité que nous apporte l'atteinte de cet objectif (purpose)
C'est grâce à ce livre, que j'ai compris pourquoi ma motivation pour faire la cuisine, mais aussi pour d'autres sujets comme le sport, avait disparu : un des éléments de la motivation interne était manquant : je subissais trop de contraintes pour avoir du plaisir à faire de bons petites plats pur ma famille...

Ce qui est intéressant maintenant c'est que j'ai en main tous les outils pour contourner les obstacles à ma motivation et retrouver le plaisir que je retirai de cette activité... Alors, si vous souhaitez parler "popote", je suis de nouveau à votre disposition

vendredi 18 juin 2010

Il y a des rencontres qui ne changent pas le monde, mais...


J'ai rencontré cette semaine une formatrice qui nous a présenté sa formation LMI (leadership management international), qui est une sorte de coaching de groupe où chacun, après avoir déterminé 5 objectifs (1 trait de caractère, 2 objectifs personnels et 2 objectifs professionnels) est invité sur une période de 4 mois à mettre ses objectifs en marche.

C'est une démarche qui est basée sur la détermination de la motivation intérieure et surtout la répétition de sa détermination pour faire en sorte que les bonnes habitudes remplacent les mauvaises...

Je ne vous cacherai pas que ce fut un peu une révélation, car bien que mes objectifs soient clairement déterminés, leur mise en œuvre manque parfois de constance, voire abandonnée en cours de route ! Qui n'a pas commencé un programme de remise en forme, pris des résolutions pour garder son bureau ou sa maison propre...

La constance, c'est ce qui permet de ne pas flancher quand son enfant nous tanne pour avoir un jouet, de mettre en place de nouvelles habitudes comme celle d'arrêter de procrastiner...

La question qui se pose maintenant est de savoir est-ce que une formation qui coûte 4 000 $ à Sherbrooke (c'est plus cher ailleurs apparemment) pour apprendre à mettre en place les nouvelles habitudes est la solution ?

samedi 29 mai 2010

Mon plaisir je le trouve où ?

J'ai eu l'immense bonheur le 22 avril dernier d'assister à un congrès de Centre régional d'entrepreneuriat au féminin, où deux femmes m'ont fait vibrée : Chantal Lacroix et Toni Newman. Si pour Toni Newman, c'est plus au niveau professionnel, je suis certaine que des choses peuvent trouver un écho dans la vie de manager familial... mais ça c'est pour une autre fois !

Chantal Lacroix est une femme entrepreneur de tout premier rang et dans sa conférence qui nous invitait à sortir de notre zone de confort, elle posait cette question qui depuis ne m'a pas lâché : Mon plaisir je le trouve où ? Elle a l'air simple comme question, mais la réponse quand on examine nos activités de tous les jours l'ai pas mal mois :-(

Mise en contexte : je souhaite depuis que mon dernier enfant est né perdre du poids de façon définitive, mais bon je veux bien mais ce n'est pas si évident que ça. On a d'une part toujours l'impression que cela implique des sacrifices (oui, il faut dire adieu au régime petits gâteaux et bonbons ou encore au régime tartine grillée et beurrée ou avec du Nutella, sans parler de tous les autres...) et d'autre part que cela demande du temps : temps pour faire de l'exercie, temps pour déguster notre nourriture, temps pour méditer au lieu de manger nos émotions... Alors où je trouve mon bonheur dans tout ça surtout que j'ai l'impression que je n'ai que des choses à perdre : perdre des kilos en trop, perdre des centimètres de tour de taille, etc. Et ça m'avance à quoi ? J'ai décidé avec la question de Chantal Lacroix de regarder le problème sous un autre angle : qu'est-ce que j'y gagne à faire tous ces efforts ? Est-ce que cela va me donner du plaisir ?

Je garde ma réponse pour moi pour le moment, le temps de vérifier que cela fonctionne vraiment et je vous reviens... Pendant ce temps, je vous invite à l'intégrer dans vos choix de vie et à m'en donner des nouvelles...

PS J'ai fait la même analyse pour le Grand ménage de ma maison (non ce n'est pas fini) et comme j'y retrouve de l'espace et de la liberté, le temps consacré à le faire en vaut la peine !

Je recommence

Pas facile de tenir un blog... À quoi il sert, pour qui, pourquoi ? Tout un tas de questions qui surgissent une fois le premier élan interrompu. Alors pendant ce temps, j'ai médité, pris un cours avec Christian Nadeau de Ploggmédia et été regardé ce qui se faisait ailleurs alors je suis prête à recommencer l'aventure...

vendredi 22 janvier 2010

Se structurer : facile à dire... pas facile à faire

Je suis de manière générale bien structurée dans mes affaires... mais depuis que ma deuxième fille est née, j'avoue que j'ai un peu perdu pied. En effet, pas facile de structurer le rangement, d'organiser le classement, quand des petites mains s'acharnent à tout déranger après votre passage.
Je pense que c'est la principale difficulté pour un manager familial d'instaurer le travail en équipe au sein de sa tribu (je suis admirative face à ces mamans qui semblent y arriver si bien, je continue à chercher le truc !)) Si on compare au monde du travail, de plus en plus cette capacité de travailler en équipe est requise, donc on se retrouve avec des gens qui sont - normalement- conscients de leurs responsabilités et qui mettent leur énergie vers un objectif commun. Le manager familial lui a la responsabilité de former ces jeunes pour qu'ils apprennent à travailler en équipe, la première équipe à laquelle ils appartiennent étant le noyau familial... Et par moment, d'inciter le conjoint à se considérer comme faisant aussi partie de l'équipe surtout quand on parle de répartition des tâches ménagères... que de belles discussions !

vendredi 15 janvier 2010

Le Grand ménage : l'angoisse de la séparation

Je voulais vous partager un texte que j'ai reçu sur un forum de discussion "Maigrir c'est dans la tête" qui malheureusement n'existe plus, mais qui m'a aidé d'une part à comprendre pourquoi j'avais accumulé depuis des années les objets et les kilos et d'autre part à travailler à mettre en oeuvre mon GRAND MÉNAGE. En espérant qu'il puisse aussi vous être utile.
C'est issu d'un livre de Jean-Philippe Zermati ou de Gérard Apfeldorfer.

Cultiver un démon familier n'est pas sans efficacité. Votre démon alimentaire vous veut pour lui tout seul et chasse les autres démons qui pourraient vous agresserCertes, il vous fait payer ses services en vous tyrannisant, mais comme vous le connaissez bien, vous croyez toujours pouvoir négocier avec lui. Il profite de vous et cela vous profite. plus ou moins...

Le petites contrariétés

Les " contrariétés" font partie de ces démons qui tyrannisent et qui conduisent à faire une alliance avec un démon familier, en l'occurrence le démon alimentaire,.

Que se cache-t-il au juste derrière ce terme banal?
Comme leur nom l'indique, des contrariétés vont dans le sens contraire de ce que l'on souhaite. On avait prévu quelque chose, et les événements en décident autrement. On voulait aller se promener et voilà qu'il pleut; on avait rendez-vous avec une amie et voilà qu'elle fait faux-bond...

Le monde entier ne se comporte pas comme il le devrait. Tout cela est contrariant, irritant, agaçant. Il y a de quoi se mettre en colère. La personne contrariée est dérangée dans ses plans; elle avait prévu un certain ordonnancement, auquel les circonstances l'obligent à renoncer, faire son deuil, se séparer de quelque choses. C'est si insupportable qu'on a alors besoin d'un consolation alimentaire.

En apparence, on n'a pas perdu grand chose, pourtant...Il ne s'agit que d'une idée qu'on s'était faite, d'un plan qu'on avait mûri dans sa tête. Somme toute, il n'y a qu'à en changer...

Mais voilà: pour certaines personnes, lâcher un projet, même minime, une idée, même discutable, des objets même sans importance, ne peut se faire sans une profonde douleur.

On appelle cela l'angoisse de la séparation. Comme on voit elle conduit à une absence de souplesse, une rigidité mentale théoriquement mises en place pour rassurer sur la pérennité des choses, mais qui ne font que rendre les abandons plus douloureux encore.

Le monde environnant, varie sans cesse et les projets sont toujours à refaire. L,adaptabilité à des événements changeants nécessite que l'on sache renoncer à ses plans pour en forger d'autres, probablements tout aussi éphémères.

Mais voilà: pour certains, s'adapter aux circonstances apparaît comme une menace pour la permanence de leur être. Ils réagissent à ce danger en se mettant en colère. Manger, alors, et pour quelques minutes, fournit un point d'ancrage et dispense d'exprimer sa colère.

L'angoisse de la séparation

Continuons sur l'angoisse de la séparation, ce démon de première catégorie. certaines personnes paniquent à l'idée de se séparer de quoi que ce soit, de qui que ce soit. Jeter un objet est un déchirement, laisser son animal familier est un crève -coeur angoissant; il en va de même pour le départ d'un proche, qu'il soit temporaire ou définitif. La perte d'un être cher est redoutée en permanence et, lorsqu'elle arrive, entraîne des débordements alimentaires et, souvent, des variations de poids significatives.

Que dire des chagrins d'amour. trop souvent, l'amour s'est envolé, ou bien n'a jamais été au rendez-vous, mais on reste avec la personne malgré tout, car on ne sent pas capable de rompre.

L'angoisse de la séparation est parfois de nature plus fondamentale: pour certains perdre de la graisse se révèle angoissant parce que cela réveille le souvenir d'autres pertes non assumées, soit parce que, quoi qu'on en dise, il s'agit une part de soi-même qui disparaît.

Dans tous ces cas, qu'il s'agisse d'échecs amoureux, de banales difficultés de la vie, d'une séparation ou d'un deuil, on ne voit que des solutions alimentaires à ses problèmes: on mange en excès pour contrecarrer les émotions négatives, ou bien on se lance dans un régime afin de se renforcer en maigrissant.

Quelle plaie que cette angoisse de séparation! tout d'abord on mange pour y remédier. Mais aussi, comme on ne parvient pas à se séparer des aliments qu'on à sa disposition, là, devant soi, qu'on est incapable de jeter, de laisser, d'abandonner, de faire son deuil, on mange tout ce qu'on a sous le nez. Double peine!

Exercice
Dressez par écrit une liste d'objets inutiles qui encombrent vos placards, vos tiroirs, vos étagères, votre sac à main.
Chaque jour, jetez-en un dans la poubelle et barrez-le de votre liste. Et d'un !

Exercice
Dressez par écrit une liste d'objets pas tout à fait inutiles, mais dont vous pouvez vous passer, ou bien que vous pourrez racheter si d'aventure un jour, il se trouve que vous en avez réellement besoin.

Chaque jour, jetez-en un dans la poubelle et barrez le de votre liste

Et de deux!

Le grand ménage

Je cherchais dix milles façons de ranger, de classer mes affaires, les jouets, les dessins des enfants etc. Rien à faire cela retournait toujours à l'état chaotique deux jours plus tard que ce soit à la maison (mais la je n'étais pas la seule responsable) ou dans mon bureau. En lisant, S'organiser c'est facile et en ayant l'objectif d'introduire des changements durables dans ma vie, j'ai trouvé la solution : FAIRE LE GRAND MÉNAGE. Il faut mettre des majuscules car c'est vraiment entreprendre les travaux d'Hercule surtout si comme moi, on a accumulé les choses depuis des années. Il faut effectuer des choix parfois déchirant : mais oui, je vais maigrir et je pourrai de nouveau rentrer dans cette jupe ou oh, qu'il est mignon ce dessin qu'il a fait quand il avait deux ans ! ou encore, c'est mon doudou qui m'avait offert ce cadeau, alors je veux le garder même s'il m'encombre et que je n'y tiens pas tant que ça...

Une fois que le ménage est fait on a créé un vide, de l'espace où l'énergie circule plus aisément, et mon dieu, ça fait du bien, on se sent plus léger.