lundi 30 novembre 2009

Comptabilité

J'ai par moment l'impression que les femmes ne savent pas compter... Attendez, je vous mets en contexte. Une de mes amies me racontait il y a quelques temps que pendant le congé maternité d'une de ses amies, le conjoint de celle-ci lui avait demandé d'assumer les coûts du ménage à part égale... Moi entendre des choses comme ça, ça me met en colère, le pauvre il faut lui acheter une calculatrice ! Je vous montre : supposons que tout travail mérite au moins le salaire minimum (je le mets à 10 $/h pour faire un compte rond !) quand on est en congé maternité, on allaite un bébé qui est aussi le bébé de monsieur, moi je compte que ça fait sur une semaine minimum 20 h, il faut faire les repas, faire le ménage (ma femme de ménage à moi elle est à 13 $/h), s'occuper de l'aîné ! Bref en tout comptons au moins une 50 aine d'heures, ce qui fait un salaire minimum de 500 $. C,est peut-être invisible mais il faut que ce travail se fasse. Donc si monsieur a un salaire hebdomadaire de 500 $, d'après mes calculs on est à 50-50 au niveau du partage des coûts du ménage ! Et encore je suis vraiment très conservatrice...
La question se pose de plus en plus en comptabilité de ne pas calculer uniquement les coûts tangibles, mais aussi toutes les retombées pour la société (bénévolat, impact sur l'environnement, etc.) Je pense qu'il faut aussi étendre au niveau du travail colossale effectué par les parents pour élever leurs enfants. En effet, les coûts pour la société sont faramineux à chaque fois qu'un enfant voit un de ses besoins de sécurité, d'attention, de gratification, de compassion, etc. non comblé. Alors apprenons à compter !

dimanche 29 novembre 2009

"Femme au foyer" un terme tombé en désuétude

De plus en plus dans notre société, j'ai l'impression que le terme de "femme au foyer" est très mal vu. C'est comme si, être femme au foyer signifiait ne pas travailler et pourtant ! Moi, je ne le fais qu'à temps partiel car je trouve ça trop fatiguant. Et bien oui, s'occuper de la gestion interne de la maison (course, ménage, lessive, repassage, repas, etc.), de l'éducation des enfants, bénévolat à l'école ou dans la communauté, tout en essayant de trouver du temps pour soi... Ce n'est pas rien. Alors quand mon mari me demande le vendredi matin si je travaille, je réponds toujours oui, même si je ne vais pas au bureau... il a dû mal à comprendre ! Bref, je propose de trouver un terme plus valorisant, comme directrice générale familial ( allez je ne fais pas de sexisme je sais qu'il existe des hommes directeur génral familial, mais bon ils sont moins nombreux), gestionnaire familial, gestionnaire en charge de la relève québécoise (et oui, c'est comme pour la construction des cathédrale, on n'est pas obligé de juste éduquer nos enfants (c'est déjà un gros travail !), on peut aussi travailler à former la relève dont chaque pays a besoin pour performer dans le monde de demain... Mais bon si vous avez d'autres suggestions, n'hésitez pas ! Je suis preneuse.

mardi 24 novembre 2009

Bienvenue dans le blog Gestion au féminin

Directrice générale d'une entreprise familiale dont la mission est d'élever 3 enfants (la relève pour les employeurs de demain !), je suis aussi agente de développement économique à la CDEC de Sherbrooke.
Une de mes passions est le développement de la culture entrepreneuriale car je pense qu'il est important que les gens se rendent compte que lorsqu'ils montent des projets, de la simple organisation d'une fête à la création d'une entreprise, ils mettent en oeuvre des compétences entrepreneuriales.
Je m'intéresse aussi à la place des femmes dans la société, car si, selon moi, elles en sont un des piliers, leur place n'est pas souvent reconnu à sa juste valeur.