vendredi 22 janvier 2010

Se structurer : facile à dire... pas facile à faire

Je suis de manière générale bien structurée dans mes affaires... mais depuis que ma deuxième fille est née, j'avoue que j'ai un peu perdu pied. En effet, pas facile de structurer le rangement, d'organiser le classement, quand des petites mains s'acharnent à tout déranger après votre passage.
Je pense que c'est la principale difficulté pour un manager familial d'instaurer le travail en équipe au sein de sa tribu (je suis admirative face à ces mamans qui semblent y arriver si bien, je continue à chercher le truc !)) Si on compare au monde du travail, de plus en plus cette capacité de travailler en équipe est requise, donc on se retrouve avec des gens qui sont - normalement- conscients de leurs responsabilités et qui mettent leur énergie vers un objectif commun. Le manager familial lui a la responsabilité de former ces jeunes pour qu'ils apprennent à travailler en équipe, la première équipe à laquelle ils appartiennent étant le noyau familial... Et par moment, d'inciter le conjoint à se considérer comme faisant aussi partie de l'équipe surtout quand on parle de répartition des tâches ménagères... que de belles discussions !

vendredi 15 janvier 2010

Le Grand ménage : l'angoisse de la séparation

Je voulais vous partager un texte que j'ai reçu sur un forum de discussion "Maigrir c'est dans la tête" qui malheureusement n'existe plus, mais qui m'a aidé d'une part à comprendre pourquoi j'avais accumulé depuis des années les objets et les kilos et d'autre part à travailler à mettre en oeuvre mon GRAND MÉNAGE. En espérant qu'il puisse aussi vous être utile.
C'est issu d'un livre de Jean-Philippe Zermati ou de Gérard Apfeldorfer.

Cultiver un démon familier n'est pas sans efficacité. Votre démon alimentaire vous veut pour lui tout seul et chasse les autres démons qui pourraient vous agresserCertes, il vous fait payer ses services en vous tyrannisant, mais comme vous le connaissez bien, vous croyez toujours pouvoir négocier avec lui. Il profite de vous et cela vous profite. plus ou moins...

Le petites contrariétés

Les " contrariétés" font partie de ces démons qui tyrannisent et qui conduisent à faire une alliance avec un démon familier, en l'occurrence le démon alimentaire,.

Que se cache-t-il au juste derrière ce terme banal?
Comme leur nom l'indique, des contrariétés vont dans le sens contraire de ce que l'on souhaite. On avait prévu quelque chose, et les événements en décident autrement. On voulait aller se promener et voilà qu'il pleut; on avait rendez-vous avec une amie et voilà qu'elle fait faux-bond...

Le monde entier ne se comporte pas comme il le devrait. Tout cela est contrariant, irritant, agaçant. Il y a de quoi se mettre en colère. La personne contrariée est dérangée dans ses plans; elle avait prévu un certain ordonnancement, auquel les circonstances l'obligent à renoncer, faire son deuil, se séparer de quelque choses. C'est si insupportable qu'on a alors besoin d'un consolation alimentaire.

En apparence, on n'a pas perdu grand chose, pourtant...Il ne s'agit que d'une idée qu'on s'était faite, d'un plan qu'on avait mûri dans sa tête. Somme toute, il n'y a qu'à en changer...

Mais voilà: pour certaines personnes, lâcher un projet, même minime, une idée, même discutable, des objets même sans importance, ne peut se faire sans une profonde douleur.

On appelle cela l'angoisse de la séparation. Comme on voit elle conduit à une absence de souplesse, une rigidité mentale théoriquement mises en place pour rassurer sur la pérennité des choses, mais qui ne font que rendre les abandons plus douloureux encore.

Le monde environnant, varie sans cesse et les projets sont toujours à refaire. L,adaptabilité à des événements changeants nécessite que l'on sache renoncer à ses plans pour en forger d'autres, probablements tout aussi éphémères.

Mais voilà: pour certains, s'adapter aux circonstances apparaît comme une menace pour la permanence de leur être. Ils réagissent à ce danger en se mettant en colère. Manger, alors, et pour quelques minutes, fournit un point d'ancrage et dispense d'exprimer sa colère.

L'angoisse de la séparation

Continuons sur l'angoisse de la séparation, ce démon de première catégorie. certaines personnes paniquent à l'idée de se séparer de quoi que ce soit, de qui que ce soit. Jeter un objet est un déchirement, laisser son animal familier est un crève -coeur angoissant; il en va de même pour le départ d'un proche, qu'il soit temporaire ou définitif. La perte d'un être cher est redoutée en permanence et, lorsqu'elle arrive, entraîne des débordements alimentaires et, souvent, des variations de poids significatives.

Que dire des chagrins d'amour. trop souvent, l'amour s'est envolé, ou bien n'a jamais été au rendez-vous, mais on reste avec la personne malgré tout, car on ne sent pas capable de rompre.

L'angoisse de la séparation est parfois de nature plus fondamentale: pour certains perdre de la graisse se révèle angoissant parce que cela réveille le souvenir d'autres pertes non assumées, soit parce que, quoi qu'on en dise, il s'agit une part de soi-même qui disparaît.

Dans tous ces cas, qu'il s'agisse d'échecs amoureux, de banales difficultés de la vie, d'une séparation ou d'un deuil, on ne voit que des solutions alimentaires à ses problèmes: on mange en excès pour contrecarrer les émotions négatives, ou bien on se lance dans un régime afin de se renforcer en maigrissant.

Quelle plaie que cette angoisse de séparation! tout d'abord on mange pour y remédier. Mais aussi, comme on ne parvient pas à se séparer des aliments qu'on à sa disposition, là, devant soi, qu'on est incapable de jeter, de laisser, d'abandonner, de faire son deuil, on mange tout ce qu'on a sous le nez. Double peine!

Exercice
Dressez par écrit une liste d'objets inutiles qui encombrent vos placards, vos tiroirs, vos étagères, votre sac à main.
Chaque jour, jetez-en un dans la poubelle et barrez-le de votre liste. Et d'un !

Exercice
Dressez par écrit une liste d'objets pas tout à fait inutiles, mais dont vous pouvez vous passer, ou bien que vous pourrez racheter si d'aventure un jour, il se trouve que vous en avez réellement besoin.

Chaque jour, jetez-en un dans la poubelle et barrez le de votre liste

Et de deux!

Le grand ménage

Je cherchais dix milles façons de ranger, de classer mes affaires, les jouets, les dessins des enfants etc. Rien à faire cela retournait toujours à l'état chaotique deux jours plus tard que ce soit à la maison (mais la je n'étais pas la seule responsable) ou dans mon bureau. En lisant, S'organiser c'est facile et en ayant l'objectif d'introduire des changements durables dans ma vie, j'ai trouvé la solution : FAIRE LE GRAND MÉNAGE. Il faut mettre des majuscules car c'est vraiment entreprendre les travaux d'Hercule surtout si comme moi, on a accumulé les choses depuis des années. Il faut effectuer des choix parfois déchirant : mais oui, je vais maigrir et je pourrai de nouveau rentrer dans cette jupe ou oh, qu'il est mignon ce dessin qu'il a fait quand il avait deux ans ! ou encore, c'est mon doudou qui m'avait offert ce cadeau, alors je veux le garder même s'il m'encombre et que je n'y tiens pas tant que ça...

Une fois que le ménage est fait on a créé un vide, de l'espace où l'énergie circule plus aisément, et mon dieu, ça fait du bien, on se sent plus léger.

jeudi 14 janvier 2010

L'organisation

L'organisation c'est, selon moi, la compétence la plus primordiale pour un manager familial. Il y a tellement de choses à gérer :
  • l'équilibre famille-travail, avec tous les rendez-vous de toute la famille (activités sportives, rdv avec des amis, etc.),
  • les devoirs,
  • la maison (je pense qu'il faudra que j'écrive un article complet tellement je trouve que par moment c'est la débandade complète même si on pris les meilleures résolutions !),
  • les repas,
  • etc.
Bref, pour s'y retrouver et avoir du plaisir sans stresser, il faut être organiser. J'ai lu deux livres extrêmement intéressants sur le sujet :
S'organiser c'est facile (guide pratique à l'usage des femmes)







et
David Allen S'organiser pour réussir

jeudi 7 janvier 2010

Résolution d'un manager familial pour 2010

Une année de folie vient de finir et la nouvelle débute déjà sur les chapeaux de roues ! Les vacances ont pour une fois été reposantes... Je repars donc l'année pleine d'énergie grâce à un bain de soleil de 3 semaines !
Pour 2010, je voudrais souhaiter à tous les managers familiaux la santé, le bonheur et du succès dans vos différents projets. Mais surtout, je nous souhaite de prendre du temps de qualité pour nous ressourcer tout au long de l'année. C'est important le temps de qualité, un temps planifié ou non mais surtout où l'on fait quelque chose qu'on aime et qui nous apporte plein de plaisirs pour nous. Ce temps qu'on prend pour nous, ça nous permet ensuite de mieux donner aux autres, car sinon même si on aime notre famille, toujours donner ça épuise surtout qu'on a pas toujours l'impression de recevoir autant qu'on le souhaiterait... Alors bonne année 2010 remplie de plaisir !

Petit aparthé : Le temps pour nous planifié c'est encore mieux, car comme me l'expliquait M. Pierre Perrault de Top Niveau, ça permet d'étirer le plaisir: on y pense avant (ex. je vais aller me faire masser), pendant on en profite pleinement et par la suite on peut en reparler longtemps et se remémorer ce bon moment dans les temps plus difficiles. J'ai testé avec mon voyage de noces, mon Dieu que ça me fait encore du bien rien que d'y penser et malgré la neige j'ai encore du soleil, du sable et la mer dans la tête.